Le département des Deux-Sèvres, pépinière de planteurs de haies

Une diversité d’acteurs, soit 56 au total, impliqués aux côtés du Département dans la préservation de la mosaïque d’identités paysagères caractéristique des Deux-Sèvres.

Ces projets de plantation représentent :

• 23,186 kilomètres de haies doubles ;
• 0,89 hectare de bosquets ou bandes boisées et
• 320 arbres plantés en alignement.

Coût total : 142 066,38 euros TTC dont une subvention départementale de 66 539 euros.

Le soutien du Département s’élève à 60 % du montant total de chaque projet (HT) et porte sur des opérations groupées ou individuelles d’ampleur qui prendront racine dès fin 2019. Chaque prise en charge financière permet d’amortir les dépenses de chantier (achat des plants, tuteurs, protection contre le gibier, paillage) et les dépenses d’ingénierie (plafonnées à 20 % du total) pour la conception, l’accompagnement technique et la réalisation, la formation à l’entretien des haies ainsi que des animations pédagogiques ou de sensibilisation aux enjeux des plantations.

Replanter pour préserver les grands équilibres du territoire

Cette première édition s’inscrit dans un programme pluriannuel auquel le Département des Deux-Sèvres a décidé de consacrer 300 000 euros pour remédier au relâchement de ce maillage bocager constaté depuis plusieurs décennies.

Actuellement en Deux-Sèvres, le volume de plantations est de 35 à 40 kilomètres par an. Grâce à cet appel à projets qui sera reconduit en 2020 et 2021, le Département souhaite insuffler une nouvelle dynamique pour dépasser ce rythme de croisière et doubler le volume annuel de plantations. Ce programme incarne la politique environnementale du Département dont l’objectif est d’harmoniser développement de l’économie agricole, enjeux environnementaux et territoriaux.
Avec cet appel à projets, la collectivité engage tout le territoire à agir pour la préservation de ces grands équilibres.

Les haies bocagères, et dans une moindre mesure les bosquets, arbres d’alignement ou espaces arborés présentent de multiples intérêts économiques, sociaux, environnementaux :

• forts enjeux agronomiques (rôle de brise-vent, protection contre l’érosion...),
• protection de la ressource en eau (meilleure infiltration des eaux de ruissellement, filtration des polluants),
• qualité paysagère et préservation du cadre de vie,
• prise en compte du changement climatique par leur rôle de régulation des températures et de stockage du carbone,
• production de biomasse par le bois énergie et parfois le bois d’oeuvre,
• protection contre les nuisances agricoles (bruit, odeurs, poussières, limitation des dérives de pesticides...).